dimanche 2 mars 2014

Le cinéaste français Alain Resnais est mort

On lui doit notamment de grands succès populaires comme "On connaît la chanson", avec Sabine Azéma, André Dussolier et Lambert Wilson. Le cinéaste français est mort à Paris à l'âge de 91 ans.

"On connaît la chanson", "Smoking, no smoking", "Coeurs"... On a tous en tête la singularité, la poésie et l'humour des films du célèbre cinéaste français Alain Resnais. Auteur de très nombreux succès populaires, il est mort samedi soir à Paris "entouré de sa famille", à l'âge de 91 ans, a annoncé à l'AFP le producteur de ses derniers films, Jean-Louis Livi.
Le réalisateur avait dernièrement été mis à l'honneur lors de la 64e édition du Festival du film de Berlin pour son dernier long métrage, "Aimer, boire et chanter" qui sortira sur les écrans le 26 mars (découvrez ci-dessous la bande-annonce). Un film avec Sabine Azéma et André Dussolier, deux de ses acteurs fétiches qui ont tourné pour lui dans nombre de ses succès. On se souvient notamment du  succès de "On connaît la chanson" en 1997 avec Sabine Azéma, André Dussolier, Lambert Wilson et Pierre Arditi, César du meilleur film en 1998.
Un virtuose
Cinéaste de la mémoire et de l'imaginaire, Alain Resnais, né le 3 juin 1922 à Vannes (Morbihan), s'était passionné très tôt pour la littérature et le cinéma, tournant son premier court métrage à 13 ans avant de s'inscrire à l'Idhec en 1943. Sa filmographie compte de nombreux courts métrages et documentaires, ainsi qu'une vingtaine de longs métrages parmi lesquels "Hiroshima mon amour" (1958), "Providence" (1976), "Mon oncle d'Amérique" (1980), "Smoking"/"No smoking" (1993) ou encore "On connaît la chanson" (1997).

Resnais s'est affirmé au long de sa filmographie comme un virtuose des rapports entre l'écrit et l'image et un inventeur de formes, s'inspirant de la bande dessinée, dont il était fan, ou intégrant dans ses fictions des chansons célèbres ("On connaît la chanson").
  
Un maître
A l'annonce de sa mort, dimanche, le comédien Denis Podalydès lui a rendu hommage sur LCI, saluant un "immense maître" à la "jeunesse intellectuelle surprenante", qui "mettait de la légèreté partout y compris dans les questions les plus graves".
 

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