dimanche 28 avril 2013

Fusillade devant le Palais du gouvernement à Rome, deux policiers blessés

Alors que le gouvernement Letta tout juste formé devait prêté serment dimanche matin, une fusillade a eu lieu devant le Palais du gouvernement. Deux policiers seraient blessés.
Des coups de feu ont été tirés dimanche à la mi-journée faisant plusieurs blessés, devant le Palais Chigi, siège du gouvernement à Rome, au moment-même où le gouvernement Letta prêtait serment au Palais du Quirinal à un kilomètre de là. Selon la police, deux policiers ont été blessés dont un gravement. La police qui a tiré sur eux est également blessée et a été interpellée.
Une personne a été blessée au cou et est dans un état grave, et l'autre a été touchée à la jambe, selon l'Ansa, qui affirme qu'une passante aurait aussi été frôlée par un projectile. Selon les témoignages recueillis par l'AFP, un homme a tiré sur les carabiniers à environ cinq mètres de distance. Il était en veste et cravate, selon l'Ansa qui a indiqué qu'il s'agit d'un Italien qui aurait des problèmes psychiques.
Le Palais Chigi, siège du gouvernement, est situé sur une place donnant sur l'artère commerciale et touristique du Corso, à environ un kilomètre du Quirinal, qui est aussi le nom de l'une des sept collines de Rome. Un cordon de sécurité a été instauré sur la place. Selon les médias, l'état d'alerte a été décrété sur la place du Quirinal d'où les nombreux badauds ont été évacués.
 

Italie : fusillade devant le Palais du gouvernement, deux blessés

Alors que le gouvernement Letta tout juste formé devait prêté serment dimanche matin, une fusillade a eu lieu devant le Palais du gouvernement. Deux policiers seraient blessés.
Des coups de feu ont été tirés dimanche à la mi-journée faisant plusieurs blessés, devant le Palais Chigi, siège du gouvernement à Rome, au moment-même où le gouvernement Letta prêtait serment au Palais du Quirinal à un kilomètre de là, ont annoncé les agences et télévisions italiennes. Un témoin cité par la télévision publique a dit avoir entendu au moins huit coups de feu. Selon la police, deux policiers ont été blesséset un suspect a été interpellé.
Plus d'infos à suivre
 

Capdenac-gare. Tentative de cambriolage : cinq hommes interpellés

Remue-ménage à Capdenac-Gare, vendredi vers 15 heures, lorsque les gendarmes ont interpellé en flagrant délit de tentative de cambriolage cinq hommes âgés entre 20 et 30 ans. Des témoins de la tentative de cambriolage en ville avaient alerté les forces de l'ordre : aussitôt, les gendarmes de la communauté des brigades de Capdenac-Villeneuve, celle de Decazeville-Montbazens, les motards de la BMO de Figeac (46) et le commandant de la compagnie de gendarmerie de Villefranche-de-Rouergue ont convergé à Capdenac. Une coopération interdépartementale qui a payé avec l'interpellation des cinq hommes, domiciliés dans le Lot, le Cantal et la Haute-Garonne. Placés en garde à vue, les cinq hommes ont été entendus avant d'être relâchés avec en poche une convocation devant le tribunal correctionnel afin de répondre de leurs actes

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/28/1615979-capdenac-gare-tentative-de-cambriolage-cinq-hommes-interpelles.html

Cyberattaque géante : un Néerlandais arrêté en Espagne

Il y tout juste un mois, le réseau aurait subi les conséquences d'une cyberattaque ciblant une entreprise européenne recensant les spams, Spamhaus. Ce groupe basé à Genève publie des "listes noires" d'adresses de spams dont se servent les messageries pour filtrer les mails indésirables.
Un Néerlandais de 35 ans a été interpellé en Espagne pour son implication présumée dans cette cyberattaque sans précédents.

Son domicile, à Barcelone, a été perquisitionné sur demande du parquet néerlandais et des ordinateurs et téléphones portables ont été saisis. Un mandat d'arrêt européen avait été émis contre lui.

Spamhaus avait pointé du doigt le site internet néerlandais Cyberbunker, qu'il venait de placer sur liste noire.
Cyberbunker s'était plaint d'être présenté par Spamhaus comme un paradis de la cybercriminalité et des spams.

Selon des experts, les attaques menées contre Spamhaus ont consisté à inonder les serveurs de Spamhaus avec 300 gigabytes de données par seconde, contre 50 gigabytes pour les précédentes attaques de ce genre.


http://www.sudouest.fr/2013/04/27/cyberattaque-geante-un-neerlandais-arrete-en-espagne-1038139-4725.php

samedi 27 avril 2013

Pas de légionelle à l'école des Douanes de La Rochelle

Les nombreux examens effectués hier à l'école des Douanes, après qu'un cas de légionelle a été suspecté, ont infirmé cette hypothèse. Des maux de tête et de ventre ressentis par une trentaine de stagiaires avaient mobilisé d'importants moyens (pompiers, ambulances du Smur) dans l'établissement de Laleu. L'un d'eux avait dû être transporté à l'hôpital de La Rochelle pour y subir des examens complémentaires, avant de revenir à l'école dans la journée. Plus de peur que de mal au final. Une simple gastro-entérite est à l'origine de ces maux.

http://www.sudouest.fr/2013/04/26/pas-de-legionelle-a-l-ecole-des-douanes-de-la-rochelle-1037075-1391.php

vendredi 26 avril 2013

Les bien mauvais comptes de l’hôpital de Perpignan

La Chambre régionale des comptes vient de rendre son audit sur sa très chère et très longue reconstruction.

Déjà abordée en février dans le rapport national de la Cour des comptes, la reconstruction de l’hôpital de Perpignan est étrillée dans le rapport qu’a rendu public la semaine dernière la Chambre régionale des comptes (CRC). Envisagés dans les années soixante-dix, décidés en 1993, ces travaux estimés à 95 M€ en 1995 auront coûté en 2012, à la fin du chantier, 190 M€. D’où ce "problème majeur" relevé par les magistrats. "L’exploitation ne dégage pas suffisamment de marge pour financer des investissements assis sur un endettement croissant. (...) L’avenir financier du CH de Perpignan est incertain", note le rapport, rappelant que "la dette progressera de 116 M€ entre 2009 et 2016".
Encore ne s’agit-il là que des deux premières tranches d’un programme qui a durablement plombé les finances de l’établissement. "Les tranches 3 et 4 n’ont aujourd’hui pas de financement assuré."

"La direction a dû transformer des bureaux en local à déchets"
Pourquoi une telle flambée ? La CRC rappelle le principal écueil du dossier : la volonté de reconstruire l’hôpital sur son ancien site, plutôt que d’opter pour un nouveau lieu. "Au centre d’un débat politique", le choix de son implantation "est devenu un enjeu émaillé de nombreux contentieux" et a été "source de débats et de polémiques, sur un terrain (...) où la communauté hospitalière et médicale a été prise en étau."
Le projet a été plusieurs fois retoqué, et amendé, ce qui a entraîné retards et surcoûts, notamment pour les architectes : l’hôpital a dû au total verser 10 M€ d’indemnités. "Dérapage financier, atermoiement du maître d’ouvrage et de la tutelle", "parti architectural peu satisfaisant", "possibilités d’extension difficiles et onéreuses", "décision peu éclairée de l’agence régionale d’hospitalisation", "erreur de conception". À l’arrivée, le constat est sévère : "Le bâtiment apparaît aujourd’hui peu fonctionnel sur le plan logistique et coûteux en fonctionnement." Exemple : faute d’avoir intégré un circuit de logistique, "une équipe de huit liftiers est dédiée exclusivement à l’acheminement des navettes dans les étages". Aucun local à déchets n’ayant été prévu, "la direction a dû transformer des bureaux en local à déchets", lesquels, "compte tenu de l’exiguïté de ces locaux (...) doivent être évacués trois à quatre fois par jour".
Autres critiques : "L’absence de règlement intérieur, de projet médical et de projet d’établissement", "un absentéisme bien supérieur aux moyennes nationales".
En réponse, Vincent Rouvet, le directeur de l’hôpital, admet que "la complexité de la conduite de cette opération aura eu un effet déstabilisateur important sur la gestion et le management de cet établissement". Il rappelle toutefois que le choix de reconstruire sur place s’est justifié "pour des questions d’accessibilité à la population". Et que le coût final "n’a rien d’anormalement élevé", avec un prix de 2 106 € le m2 , pour une moyenne nationale en la matière de 2 030 €/m 2 .

http://www.midilibre.fr/2013/04/25/les-bien-mauvais-comptes-de-l-hopital-de-perpignan,685952.php

Lescar (64) : un ex-patron soupçonné d’avoir détourné plus de 600 000 €

Abus de biens sociaux, présentation de comptes inexacts, répartition de dividendes fictifs, transferts de fonds non déclarés vers l’étranger et escroquerie. Telles sont les poursuites qui valent une convocation, ce jeudi, devant le tribunal correctionnel de Pau à Pierre Lagrave, un ancien patron connu dans le monde des affaires du Béarn pour avoir été membre, jusqu’en 2010, de différentes instances dirigeantes du Medef et de la Chambre de commerce et d’industrie.
L’ex-gérant de société âgé de 54 ans siégea ainsi au conseil d’administration de la section Béarn et Soule du Mouvement des entreprises de France ou encore fut vice-président de la commission internationale de la CCI Pau-Béarn et, à ce titre, l’un des référents de la structure pour conseiller les entrepreneurs désireux de se lancer dans l’exportation, notamment en Afrique.

Un continent que Pierre Lagrave connaît bien et dans lequel il est soupçonné d’avoir détourné plus de 600 000 €, ponctionnés sur les comptes de sa société, ACM Services (1), entre 2009 et 2010. Une SARL créée en 1998 à Lescar et dont la spécialité était la fourniture de systèmes informatiques sécurisés pour les domaines du pétrole et du gaz. Total en fut l’un des principaux clients.
Cette société, qui employait une trentaine de personnes, semblait en excellente santé jusqu’à ce qu’un commissaire aux comptes découvre le pot aux roses et fasse un signalement au parquet de Pau, en juin 2010. L’expert tique sur de copieux retraits en espèces et virements bancaires infondés : deux retraits, en juillet 2009, de 110 000 et 200 000 € et deux virements injustifiés pour un montant global de 235 000 € des comptes d’ACM vers des comptes ouverts au Kenya et en Ouganda au nom de Pierre Lagrave.
Le commissaire aux comptes dénonce également une étrange créance de 1,8 million d’euros d’ACM auprès d’une société chypriote et soupçonne un montage artificiel permettant de faire apparaître fictivement cette somme dans le bilan. De quoi inciter le parquet à ouvrir une enquête préliminaire, qu’il confie aux douanes judiciaires de Bordeaux, un service spécialisé dans la traque aux fraudes économiques.
Les enquêteurs font marcher les calculettes à plein régime et arrivent à un détournement présumé de 606 000 euros. Sur lequel Pierre Lagrave est bien sûr interrogé.
De source judiciaire, l’entrepreneur béarnais aurait alors expliqué avoir été berné par un mystérieux Congolais rencontré à l’ambassade de France. Un personnage qui se serait présenté comme un expert en développement de terrains agricoles et miniers et avec lequel il aurait passé un accord pour investir dans des mines d’or et de cuivre dans la région du Katanga et au Kenya : une opération censée lui rapporter 10 millions d’euros par an ! Des millions dont la couleur n’est jamais apparue, à l’instar des 606 000 €, jamais reparus.
« Aujourd’hui, c’est un homme brisé qui a été lâché par tous », confie un proche de Pierre Lagrave. Sollicité, son avocat, Me Antoine Tugas, n’a pas souhaité s’exprimer sur le fond de l’affaire pour laquelle il compte demander au tribunal, cet après-midi, un renvoi du procès à une date ultérieure.
(1) ACM Services a été reprise en 2011 par Ineo Engineering & Systems, une filiale de GDF-Suez.

http://www.sudouest.fr/2013/04/25/un-ex-patron-en-vue-rattrape-par-la-justice-1035086-4238.php

jeudi 25 avril 2013

Libourne : cinq personnes soupcçonnées d’avoir roué de coups un homme arrêtées

Hier matin, à 7 heures, une trentaine de gendarmes sont intervenus dans trois points différents de la ville de Libourne. Ils ont arrêté cinq personnes qui sont soupçonnées d’être les auteurs de la violente agression dont a été victime un jeune homme vendredi dernier. Ce jour-là, à 23 h 30, la patrouille de gendarmerie alertée par des témoins découvre la victime allongée sur le sol rue Etienne-Sabatié, à Libourne, le visage tuméfié. Il est grièvement blessé et sera transporté à l’hôpital Pellegrin à Bordeaux.
Les différents témoignages recueillis sur place, ainsi que des relevés d’identité pris alors qu’ils se rendaient sur les lieux de l’agression, ont permis aux gendarmes de la brigade des recherches de Libourne, à qui l’affaire a été confiée, de remonter rapidement la piste des agresseurs.

Hier matin donc, les militaires du peloton de surveillance et d’intervention, encagoulés et munis de gilets pare-balles, soutenus par ceux de la compagnie de Libourne, se sont déployés rue Thiers, rue du Docteur-Moyzès, et cité Garderose. Les cinq personnes, dont certaines d’entre elles sont déjà connues pour leur violence, ont été placées en garde à vue et entendues durant toute la journée d’hier.
Au terme de cette audience, et devant le flou qui entoure encore les circonstances exactes qui ont abouti au passage à tabac du jeune homme qui souffre de la maladie de Gilles de Tourette, la substitut du procureur, Sandrine Ballanger, a décidé la prolongation des gardes à vue.
La victime, qui réside à Libourne, souffre de contusions multiples à la face, dont une fracture de la mâchoire, pour laquelle elle a dû subir une opération, entraînant 21 jours d’incapacité totale de travail (ITT).

http://www.sudouest.fr/2013/04/25/soupconnes-d-avoir-roue-de-coups-un-homme-1035156-2966.php

Trois blessés à la suite d'une explosion à l'usine Mane du Bar-sur-Loup

Ce mercredi vers midi, trois opérateurs travaillant dans un laboratoire de l’entreprise de production d’arômes et parfums V.Mane & Fils au Bar-sur-Loup près de Grasse, ont été légèrement brûlés à la suite d’une manipulation.

Dans une colonne de distillation, un produit serait monté anormalement en température. Ce dernier, non toxique, a alors été propulsé sur les opérateurs qui ont été brûlés au premier et deuxième degré au cou et aux mains. Pris en charge par les pompiers, ils ont été transportés au centre hospitalier de Grasse ainsi qu’à la clinique Oxford de Cannes.

Une enquête a été ouverte en interne pour déterminer les causes de l’accident. Le site n'a pas eu besoin d'être évacué.

http://www.nicematin.com/grasse/trois-blesses-a-la-suite-dune-explosion-a-lusine-mane-du-bar-sur-loup.1232104.html

La technique de « réemballe » de la viande périmée durait depuis dix ans

Début avril, l’affaire avait fait le tour de l’actualité nationale : des inspecteurs avaient découvert que le magasin Super U de Langeac pratiquait la « réemballe ».
Dès que la viande en barquettes était périmée, elle était alors remballée, avec pour résultat une nouvelle date d’emballage et, surtout, une nouvelle date de consommation permettant de « prolonger » de quelques jours la vie du produit. Une pratique totalement interdite, pour des raisons évidentes de santé publique.
Mais cette fraude à l’emballage ne daterait pas d’hier, d’après l’enquête menée par les gendarmes de Brioude et les services vétérinaires, sous l’égide du Parquet ponot.
D’après les dernières informations qui ont filtré sur l’affaire, la « réemballe » ne concernait pas que le rayon charcuterie, et la pratique ne serait pas « un coup d’essai ». Elle remonterait à 2003, et les salariés étaient informés de cette pratique, a indiqué le Parquet.
Le comble est que la « réemballe » se serait poursuivie après que l’infraction ait été relevée.
Les investigations menées par les enquêteurs auraient également permis de révéler d’autres anomalies, comme une traçabilité des produits non respectée. Le fameux porc de la Haute-Loire, par exemple, ne provenait pas toujours du département, mais arrivait parfois d’une centrale d’achat éloignée du Super U. Il aurait également été relevé que de la viande de date de consommation dépassée était parfois revendue en saucisses. L’enseigne reprenait même des produits rapportés par des consommateurs.
Une plainte aurait été déposée par un client, mais toutes ces infractions relevées n’auraient pas provoqué, a priori , de problème de santé chez les consommateurs.
En ce qui concerne l’autre enseigne Super U d’Aiguilhe, les contrôles n’ont relevé aucune entorse au règlement. C’est donc bien l’enseigne langeadoise qui est seule dans le collimateur.
Le parquet va d’ailleurs engager des poursuites, a annoncé le procureur Jacques Louvier, pour cette affaire qui devrait se terminer devant le tribunal correctionnel

http://www.leprogres.fr/faits-divers/2013/04/24/la-technique-de-reemballe-de-la-viande-perimee-durait-depuis-dix-ans

Il tente de vendre son petit-fils sur Facebook

La police dans le nord de l'Inde a annoncé mercredi avoir arrêté un homme de 47 ans qui avait scellé sur Facebook la vente de son petit-fils, un nourrisson, à un homme d'affaires pour 640 euros.
Feroz Khan, un habitant de Ludhiana, dans l'Etat du Pendjab, est accusé d'avoir enlevé son petit-fils peu après l'accouchement de sa fille ce mois-ci. Il a ensuite demandé l'aide de deux intérimaires travaillant à la maternité qui ont contacté l'acheteur sur Facebook et conclu la vente.

"Tous les trois ont été arrêtés et nous allons interroger l'homme d'affaires qui a payé pour acheter le nourrisson", a déclaré un responsable de la police de Ludhiana, Satish Malhotra. Cette ville est située à 300 km de Delhi.
La police a retrouvé le bébé et l'a rendu à sa mère, une femme divorcée, qui avait déposé plainte contre son propre père.
Les trois accusés sont poursuivis pour enlèvement. Ils comparaîtront en justice mercredi et s'ils sont déclarés coupables, ils encourent une peine d'emprisonnement de sept ans.
En 2011, la police fédérale indienne avait indiqué à la justice que 815 bandes organisées, fortes de plus de 5.000 membres, étaient impliquées dans des enlèvements d'enfants en Inde pour servir les réseaux de prostitution et de mendicité.

http://www.sudouest.fr/2013/04/24/il-tente-de-vendre-son-petit-fils-sur-facebook-1034716-7.php

mercredi 24 avril 2013

Couple français porté disparu en Norvège : deux corps retrouvés

Les secours norvégiens ont découvert, mercredi, les corps d'un homme et d'une femme dans une région montagneuse du sud-ouest. Si les autorités n'ont pas confirmé qu'il s'agissait des deux Français portés disparus, les recherches ont été suspendues.
Leur identité n'a pas été dévoilée mais il pourrait s'agir des deux randonneurs à skis français portés disparus. Deux corps ont été retrouvés, mercredi, par les secours dans une région montagneuse du sud-ouest de la Norvège, région où était parti le couple. "Dans la mesure où ce sont un homme et une femme qui ont été découverts, il est à craindre que l'espoir de retrouver les deux Français disparus est quasi nul", a déclaré Antoine Gosset, Premier secrétaire à l'ambassade de France à Oslo.
"Les proches (des disparus) en France ont été informés de la découverte" réalisée par une patrouille de la Croix-Rouge locale qui participait aux recherches sur motoneige, a indiqué la police du Telemark. Les autorités norvégiennes n'ont pas pu dans l'immédiat préciser s'il s'agissait des randonneurs à skis français, mais les recherches ont été suspendues.
Conditions météo difficile pour la police
Une équipe de policiers a été envoyée sur place pour procéder à l'identification et au transport des corps, mais l'endroit est éloigné et les conditions météorologiques sur place sont difficiles : vents de 12 à 13 mètres/seconde, températures de -3°C, chutes de neige et importants risques d'avalanche. Originaire de la région toulousaine, le couple était parti samedi pour une randonnée à skis sur le plateau de Hardanger mais il n'a pas regagné son point de départ lundi comme prévu.
Déclenchées mardi matin, les recherches ont permis de déterminer que les deux Français avaient quitté un refuge lundi mais plus aucune trace d'eux n'a pu être détectée depuis. Décrit comme habitué au milieu de la montagne, le couple de Français avait emporté, semble-t-il, des équipements de localisation en cas d'avalanche et des sacs de couchage mais pas de tente, selon la police. L'ambassade a indiqué qu'ils étaient partis avec "un équipement adéquat". Elle n'a en revanche pas voulu révéler leur identité, précisant seulement que l'homme était âgé d'une soixantaine d'années. Selon les médias norvégiens, sa compagne était, elle, âgée d'une cinquantaine d'années.
 

Mortel à Ciré d'Aunis (17) : le chauffeur, placé en détention, n'avait pas le permis,

Le juge des libertés et de la détention (JLD) de La Rochelle a placé en détention provisoire, lundi soir, le chauffeur du véhicule qui a percuté un scooter, samedi matin à 6 h 15, sur la Départementale 5 reliant Rochefort à Aigrefeuille-d’Aunis. Le pilote du deux roues, Fabrice Fouché, 37 ans, est décédé sur le coup.
Quelques minutes plus tôt, lundi soir toujours, il avait été mis en examen par un juge d’instruction pour homicide involontaire aggravé. Connu pour d’autres antécédents judiciaires, ce jeune homme domicilié dans le département qui conduisait cette nuit-là une voiture de location n’était pas titulaire du permis de conduire qu’il n’avait, semble-t-il, jamais passé.

Les deux passagers qui accompagnaient le chauffeur (une jeune femme mineure et un second homme du même âge que le chauffard, c’est-à-dire entre 20 et 25 ans) ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire. Auparavant, ils ont été mis en examen pour « non-assistance à personne en danger ».
Les circonstances de ce drame feront l’objet d’analyses des experts. Vitesse et trajectoires de l’automobile incriminée et du scooter seront étudiées. Selon les derniers éléments connus, le scooter de la victime et le véhicule conduit par le chauffard roulaient dans la même direction avant la collision.

http://www.sudouest.fr/2013/04/24/le-chauffeur-en-prison-1034147-1306.php

Affaire Grégory : les nouvelles expertises n'auraient rien donné de significatif

Plusieurs profils ADN découverts sur les cordelettes ont été confrontés aux échantillons recueillis depuis le début de l'enquête il y 29 ans. Mais selon certaines sources, ces nouvelles analyses n'ont rien donné de significatif.
La science - et notamment les analysées ADN - vont elles permettre de faire avancer l'enquête sur la mort du petit Grégory Villemin il y a 29 ans ? Ce mercredi après-midi, la presse est conviée à une conférence en vue d'un "point précis sur l'état d'avancement du dossier et les dernières expertises ADN", sans que l'on connaisse la nature des informations qui doivent être révélées à cette occasion.
De nouvelles expertises ADN sur les vêtements et les chaussures du petit Grégory Villemin , retrouvé pieds et poings liés en 1984 dans la Vologne (Vosges), avaient été autorisées en septembre 2012 par la cour d'appel de Dijon, à la demande des parents.
Pas d'avancées significatives
Ces analyse "n'ont pas permis de faire avancer l'enquête de manière significative", affirme ce mercredi Le Parisien (édition abonnés). "D'autres analyses doivent être menées", affirme encore le journal.
Ces recherches utilisent une nouvelle méthode mise au point par un laboratoire de Bordeaux, dirigé par le professeur Christian Doutremepuich, qui permet de déceler le profil ADN d'une personne à partir de scellés comportant peu de cellules, comme des liens ou des munitions.
"Impatience et espoir"
Ces nouvelles analyses génétiques avaient été demandées en septembre dernier par la chambre de l'instruction de Dijon.
Anorak, pantalon, bonnet, chaussettes, chaussures, tous les scellés du dossier judiciaire ont été passés au crible. Ces analyses auraient donc permis d'isoler des ADN qu'il fallait comparer aux 300 prélèvements déjà réalisés au cours de l'enquête mais aussi au fichier national des empreintes génétiques.
Dès l'an 2000, une première recherche ADN avait été lancée dans cette enquête sur une lettre du corbeau mais les résultats ont été jugés inexploitables. En 2008, l'enquête a été rouverte et de nouvelles analyses demandées. Des traces avaient même été retrouvées sur un timbre et une lettre du corbeau sans que les enquêteurs ne puissent, là encore, rien en déduire.
 

Bayonne : elles faisaient les poches des clients de la discothèque

Dimanche matin, à 6 h 30, les policiers sont appelés par les videurs d’une boîte de nuit bayonnaise. Ils se voient remettre une mineure. Elle aurait été aperçue en train de faire les poches de clients. En effet, les policiers retrouvent sur elle des cartes bancaires, ainsi qu’un gramme de résine de cannabis.
La jeune fille aurait agi avec la complicité d’une amie, elle aussi mineure, qui sera interpellée plus tard dans un foyer. Deux téléphones portables seront retrouvés.

Après leur garde à vue, les deux jeunes filles ont été présentées ce lundi au juge des enfants.

http://www.sudouest.fr/2013/04/23/faits-divers-1033211-4584.php

mardi 23 avril 2013

Norvège : un couple de Français portés disparus

Des recherches ont été lancées mardi en Norvège pour retrouver un couple de français portés disparus après être partis pour une randonnée à ski dans les montagnes du sud-ouest du pays.
Ils étaient partis pour une randonnée à skis dans les montagnes du sud-ouest de la Norvège. Mardi, des recherches ont été lancées pour retrouver ce couple de français portés disparus, a indiqué la police locale.
Décrits comme des quadragénaires, les deux randonneurs, partis samedi, n'ont pas regagné le gîte qu'ils devaient rejoindre lundi, ce qui a déclenché l'alarme dans une région aux conditions météorologiques dégradées. "Nous espérons qu'ils ont pu se réfugier dans un chalet. Nous en savons peu sur eux et nous ne savons pas si ce sont des habitués de la montagne", a déclaré le chef des opérations de la police du Telemark, Arne Gunnar Tollehaugen, à l'agence NTB.
Manque de visibilité pendant les recherches
Des recherches ont été lancées à l'aide de motoneiges, de chenillettes et d'un chien d'avalanche. "La visibilité n'est que de 20 ou 30 mètres. Il fait environ 0°C avec des chutes de neige et des pluies. On a envisagé un hélicoptère mais la météo fait que ce n'est pas d'actualité", a ajouté Arne Gunnar Tollehaugen.
L'ambassade de France à Oslo n'était pas en mesure de fournir l'identité des disparus, ni leur région d'origine.
 

Alerte à la bombe mardi matin devant la gare de Lyon-Saint-Exupéry

Une heure d’émoi mardi matin sur la plateforme de l’aéroport Saint Exupéry. Le parvis et l’entrée principale de la gare SNCF ainsi que les accès de certains parkings ont été interdits au public à la suite d’une alerte à la bombe vers 9h30.
Un bagage avait été volontairement attaché sous le siège d’un abribus. Les services de la police de l’air et des frontière ont pu établir qu’il ne contenait aucun explosif mais des indications pour se livrer à un jeu de piste via internet. Le dispositif de sécurité a été levé au bout d’une heure environ.
Une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs de cet acte de malveillance. La police compte bien se prêter, contre son gré, à ce supposé jeu qui risque à l’arrivée de coûter très cher à ses initiateurs. L’activité aérienne n’a pas été perturbée


http://www.leprogres.fr/rhone/2013/04/23/alerte-a-la-bombe-ce-matin-devant-la-gare-de-saint-exupery

Saint-Sulpice. Le meurtre barbare de Fernand Mathieu au Brésil reste un mystère

Un an après la mort barbare de Fernand Mathieu, ce retraité tarnais installé au Brésil, sa famille ne baisse pas les bras. Réunie récemment à Saint-Sulpice, elle cherche à connaître la vérité.
Jeudi dernier, la famille de Fernand Mathieu s'est réunie à Saint-Sulpice, son village de naissance : un an, jour pour jour, que le corps sans vie de cet homme de 69 ans était retrouvé dans les dunes, à Salvador de Bahia au Brésil. Le mystère sur ce sauvage assassinat reste entier. En quête de vérité, les enfants et les sœurs de Fernand Mathieu ne baissent pas les bras. Leur combat continue pour connaître enfin les bourreaux de ce Tarnais qui avait choisi de vivre au Brésil à l'heure de la retraite. «Nous ne pourrons faire le deuil de notre père que quand le, ou les, auteur(s)) de cet homicide seront sous les verrous», explique Valérie, la fille aînée de la victime. Elle est venue à Saint-Sulpice la semaine dernière où réside toujours une des sœurs de Fernand Mathieu.

Laurent Fabius écrit à la famille

Les premiers mois l'enquête donnait l'impression d'avancer rapidement vers un possible dénouement. Depuis les questions administratives entre le France et le Brésil ralentissent considérablement la bonne marche des investigations. Valérie est formelle : «En France, les autorités politiques et judiciaires font le maximum pour nous épauler. Au Brésil, les choses sont plus complexes et l'on s'interroge notamment sur le nombre de policiers chargés d'approfondir les différentes pistes» Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, a écrit de sa main à la famille Mathieu pour indiquer qu'il était attentif à la suite donnée à ce meurtre. «Mon frère est allé au Brésil en octobre et nous y reviendrons d'ici la fin de l'année pour montrer aux autorités brésiliennes notre détermination», ajoute Valérie. À Saint-Sulpice, un arbre du souvenir a été planté dans le parc Georges Spénale. Jeudi, la famille est venue se recueillir devant ce magnolia qui symbolise leur espérance de connaître un jour pourquoi et qui à tuer Fernand Mathieu.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/23/1611685-saint-sulpice-le-meutre-de-fernand-mathieu-reste-un-mystere.html

Beaucaire (Gard) : frère et sœur, grâce au net, ils se rencontrent 60 ans après

René, l’aîné, avait perdu la trace de sa mère en 1950. Elle avait refait sa vie, laissant la garde de son fils à son père, à Paris. Soixante après, sa soeur a retrouvé sa trace grâce à Facebook.

Soixante ans ! C’est le temps que Gabrielle aura attendu pour rencontrer ce grand frère dont elle ne connaissait l’existence que par les récits de sa maman. René Kremser, lui, a toujours pensé qu’il était fils unique. Jusqu’à ce jour de février 2012, où l’un de ses petits-enfants lui signale qu’une certaine Gabrielle Martorell-Mayol, se présentant comme sa sœur, le recherche sur Facebook. "Je n’ai pas bougé tout de suite. J’ai d’abord pris l’avis de mon épouse et de mes enfants, qui m’ont conseillé de répondre. Prudent, je lui ai d’abord demandé des précisions sur son état-civil. Effectivement, Gabrielle était bien ma sœur. Ça fait un sacré choc !", se souvient René. D’autant plus violent que jusque-là, René ignorait qu’il avait un demi-frère et une demi-sœur.
René Kremser : "Mon père ne parlait jamais de ma mère"

Après la guerre, son père épouse Suzanne Martorell à Paris. Ils ont un premier fils, mort en bas âge, puis René naît en 1948. Très vite, le couple se sépare et le petit garçon reste avec son père. Suzanne part travailler en Belgique, tombe amoureuse d’un Tarasconnais. Ils rentrent dans le sud, se marient et élèvent deux enfants, Jean-Marie et Gabrielle. "Maman nous a toujours parlé de ce petit garçon né à Paris. Le sujet n’a jamais été tabou dans ma famille". Mais Suzanne en a perdu la trace. "Toute petite déjà, je rêvais de faire sa connaissance. Quand j’allais à Paris chez ma tante maternelle, je passais dans le quartier où il avait habité avec maman, espérant le croiser ! Adulte, j’ai eu envie de participer à “Perdu de vue” ou d’autres émissions du même genre, mais je n’ai pas osé franchir le pas", sourit-elle. De sa tendre enfance, René sait seulement qu’un jour, "maman est partie. Mon père avait coupé les ponts. J’ignore s’il savait qu’elle avait refait sa vie. Il n’en parlait jamais."
Sa soeur le recherche sur Facebook
Gabrielle se décide en 2010 à tenter sa chance, envoie le fameux message resté sans réponse pendant un an. Jusqu’à ce jour de 2011 où René prend enfin contact. "Je n’avais pas de profil Facebook à l’époque. Mais mes petits-enfants m’ont inscrit car ils voulaient partager des photos". L’obstination de Gabrielle a payé. Le frère et la sœur se sont d’abord tranquillement apprivoisés, échangeant des courriers puis des coups de fil, avant de se rencontrer en juin 2012, pour la première fois, à Beaucaire, chez Gabrielle. Celle-ci s’est à son tour rendue à Saint-Nazaire.
Ils ont eu envie de partager leur bonheur
Cette semaine, René est de nouveau venu passer quelques jours ici, avec son épouse. "Tout ça est très bizarre. On ne juge pas nos parents. On profite de ce bonheur, on se découvre des points communs, on finit les phrases en même temps, on a les mêmes goûts. C’est très fort", soulignent-ils, visiblement complices. Un bonheur qu’ils ont eu envie de faire partager.

http://www.midilibre.fr/2013/04/22/frere-et-soeur-grace-au-net-ils-se-rencontrent-60-ans-apres,683919.php

Saint-Médard-en-Jalles (33) : le sac suspect contenait une grenade d'exercice

Le sac suspect découvert ce lundi matin dans la galerie marchande du centre commercial Leclerc à Saint-Médard-en-Jalles vient d’être neutralisé par les démineurs.
Il contenait une grenade d’exercice. L’hypermarché, fermé pendant l’intervention qui s’est déroulée sous le contrôle des gendarmes, vient de rouvrir ses portes un peu avant 11 heures.
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Les clients de l'hypermarché Leclerc de Saint-Médard-en-Jalles ont été priés d'évacuer les lieux ce lundi matin en raison d'un sac suspect abandonné dans la galerie marchande.
L'alerte a été donnée vers 10 heures. Les gendarmes ont établi un périmètre de sécurité et attendent les démineurs de la Sécurité civile chargés de neutraliser le sac qui a été découvert par les agents de sécurité du site.
En août 2009, le centre commercial avait été victime d'une alerte à la bombe.

http://www.sudouest.fr/2013/04/22/saint-medard-en-jalles-33-le-centre-leclerc-evacue-a-cause-d-un-sac-suspect-1032352-3.php

lundi 22 avril 2013

Le jeune noyé retrouvé au fond de l'étang

Le jeune noyé de 20 ans, tombé d'une barque qui a chaviré samedi sur l'étang de Milly-sur-Thérain, près de Beauvais, a été retrouvé hier matin au fond de l'eau. « Le corps avait bougé de l'endroit où le bateau s'était retourné, à cause d'un léger courant de fond », a expliqué, hier, un officier de la gendarmerie après cette dramatique découverte.

Le scénario, établi la veille, a peu évolué après que les deux rescapés ont été interrogés par les gendarmes de la communauté de brigades de Grandvilliers. Vers 17 heures, trois amis, tous âgés d'une quarantaine d'années, montent dans une barque pour aller récupérer une ligne de pêche au milieu de l'étang. Un jeune homme de 20 ans les rejoint, sans doute le neveu de l'un d'eux.

Une enquête ouverte

« C'est en se levant dans la barque pour changer de place que de l'eau est rentrée à l'intérieur avant qu'elle ne chavire », poursuit l'officier. Les quatre occupants tombent à l'eau. « L'un était un nageur très moyen, il a alors été aidé par l'un de ses amis. La victime disparue, qui était sur le point de rejoindre le rivage à la nage, a fait demi-tour pour également les secourir avant de se noy er. » Quant au quatrième occupant, il a été récupéré par des pêcheurs, témoins de la scène, qui lui ont fait un massage cardiaque. Conduit à l'hôpital de Beauvais par le SMUR dans un état sérieux, « il est aujourd'hui (NDLR : hier) hors de danger », selon les autorités.

Il aura fallu près de sept heures de recherches aux plongeurs pour repêcher le corps, en plein milieu de l'étang. Un endroit déjà visité la veille. Aidés des hommes-grenouilles des unités de gendarmerie de Noyon, Saint-Valery-sur-Somme et Calais, les pompiers de Beauvais ont repris leurs inspections dans une eau toujours aussi opaque, hier, dès 8 h 30. « On était cette fois aidé d'un sonar de la gendarmerie, ce qui a facilité les recherch es. »

Une enquête est menée par la communauté de brigade de Grandvilliers. Le corps du jeune noyé, originaire du village de Francastel, près de Crèvecœur-le-Grand, sera autopsié. L'embarcation, appartenant à l'un des rescapés, habitant autour de l'étang à l'année, a été saisie. « C'est quelqu'un que je connais, on le surnomme Nounours. Il était dévasté samedi », livre une Mylienne. Certains veulent comprendre les circonstances pour établir plus de sécurité. « Quatre personnes, d'une corpulence importante de surcroît, dans une si petite barque. Était-ce vraiment normal ? », se demandaient, hier, des résidents. « C'est un terrible accident, un tel choc de voir un jeune homme se noyer dans cet étang pourtant calme. Il venait souvent ici », témoignait une riveraine de l'allée de la Tanche.


http://www.courrier-picard.fr/region/le-jeune-noye-retrouve-au-fond-de-l-etang-ia0b0n62308

Australie: happé par un crocodile, un Français se libère à coups de poing

Un Français travaillant sur des bateaux de pêche en Australie s'est miraculeusement libéré de l'étreinte d'un crocodile qui l'avait saisi à la tête en le boxant jusqu'à ce qu'il renonce.
Indiana Jones, sort de ce corps ! Yoann Galeran, un Français de 29 ans, nageait dans l'obscurité, dimanche soir, à Nhulunbuy, dans l'extrême nord de l'Australie, lorsque qu'un crocodile de mer de deux mètres de long, a refermé sa gueule sur lui pour l'entraîner vers le fond. "Je nageais et peut-être à quatre ou cinq mètres du bateau, j'ai senti comme des pierres heurter ma tête, quelque chose de puissant et j'ai compris que c'était un crocodile", a-t-il déclaré à la radio publique australienne ABC. "Je me suis juste dit que si je voulais me battre pour survivre, il fallait que je bouge le plus possible. Il m'a pris entre le haut du corps, côté gauche, et le cou et a tenté de m'entraîner au fond. Je l'ai frappé où je pouvais", a-t-il raconté.

Des photos circulant sur l'internet et présentées comme étant celles de Yoann Galeran, un jeune homme athlétique, montrent au moins deux plaies au cou et dans le dos. "J'ai eu de la chance. Si ç'avait été un crocodile plus gros, je n'aurais  peut-être plus de tête". Le marin est parvenu à se hisser à bord de l'annexe et à regagner la rive d'où il a été transporté à l'hôpital.

Le crocodile marin, qui peut atteindre jusqu'à 7 mètres de long et peser plus d'une tonne, est abondant dans le nord tropical de l'Australie. Espèce protégée depuis les années 1970, sa population a considérablement augmenté depuis, et le nombre de victimes humaines a augmenté en proportion. Selon Yoann Galeran, des enfants se baignent fréquemment à l'endroit où il a été attaqué. "Il faut faire quelque chose, probablement le tuer", a-t-il estimé.
 

Pamiers. Un violent incendie détruit une partie de la cantine

Un violent incendie a détruit hier après-midi une partie de la cantine scolaire de Las Parets. Il devait être aux environs de 16 h 30 lorsque le feu s'est déclaré dans le bâtiment. Lequel était occupé à ce moment-là par un groupe d'une dizaine de stagiaires qui suivaient une formation BAFA. «Tout d'un coup la lumière est partie, puis on a entendu comme des crépitements et ensuite on a vu de la fumée sortir du plafond !» explique cette stagiaire encore sous le choc. Autant dire qu'après avoir donné l'alerte ils se sont tous précipités à l'extérieur. «Par chance, personne n'a été blessé», faisait remarquer Jean-Marc Salvaing, maire adjoint accouru sur les lieux. La cantine n'accueille pendant les vacances que les enfants du centre de loisirs. Elle était vide à ce moment-là, excepté le personnel en formation. Le feu s'est propagé à une vitesse incroyable, les flammes dévorant rapidement la toiture, attisées d'ailleurs par un vent d'ouest très fort qui aura été pour quelque chose dans l'ampleur du sinistre. Les pompiers de Pamiers ont toutefois réussi à sauver le reste du bâtiment. Le corps a engagé sur place plusieurs camions, dont la grande échelle, et une douzaine d'hommes. C'est le réfectoire des grands qui a été détruit par cet incendie. Détruit est le mot, il n'en reste plus rien. Par chance donc, aucune victime à signaler sur ce feu qui aurait pu avoir des conséquences plus graves en période d'occupation maximum. Bien entendu, on ignore les causes exactes du sinistre, même si la thèse accidentelle paraît la plus probable. Reste maintenant à résoudre la question de la restauration scolaire à la rentrée, car le restaurant est désormais amputé d'une bonne partie de sa surface. Pour ce qui est de la restauration au centre de loisirs, des solutions seront trouvées, assurait hier Françoise Pancaldi, maire adjoint.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/21/1610931-pamiers-un-violent-incendie-detruit-une-partie-de-la-cantine.html

Les enfants obligés de vivre à la cave : le père et la belle-mère écroués

Le père et la belle-mère de deux garçons, maltraités et contraints de dormir dans une cave de Pavillons-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ont été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi soir.
C'est un des deux garçons, âgé de 12 ans, qui avait réussi à donner l'alerte mercredi soir. Se rendant au commissariat, il avait expliqué aux policiers que lui et son petit frère dormaient dans la cave de leur maison à Pavillons-sous-Bois, dans le 93, et que son père frappait son petit frère de dix ans. Au domicile, les policiers avaient découvert que les enfants étaient obligés de dormir sur un mince matelas "posé au sol", dans la cave de la maison qui était "très sale" et "dans un état de délabrement avancé". La pièce en question était dénuée de fenêtre, de lavabo, d'électricité ou de toilettes.

Les
maltraitances duraient sans doute depuis trois ans, et auraient commencé après le départ de la mère des deux garçons et "l'arrivée de la belle-mère". Celle-ci a un fils de sept ans qui avait lui sa propre chambre, à l'étage, avait ajouté la source judiciaire. Les deux fils du père étaient toutefois scolarisés, mais dans un établissement différent de celui du fils de la belle-mère, qui allait dans une école privée, selon la source judiciaire.
Défaut de soin et privation d'aliments

A l'issue de leur garde à vue, vendredi soir, le père, un plombier âgé de 39 ans, et sa compagne, sans emploi, âgée de 45 ans, ont mis en examen pour violences sur mineur, défaut de soins mais aussi privation d'aliments, notamment. Le père a expliqué aux enquêteurs que ses fils étaient "insupportables" et qu'ils "cassaient tout". L'homme et la femme ont été placés en détention provisoire. Les enfants, quant à eux, ont été placés à l'aide sociale à l'enfance.
 

Peyrehorade (40) : des rugbymen pros vendus aux enchères pour la bonne cause

Pour la deuxième année consécutive, le Peyrehorade Sport organisera le samedi 18 mai prochaine une vente aux enchères un rien particulière, avec des recettes reversées à l'association Un maillot pour la vie.
Outre des joueurs du club des Pays d'Orthe - dont la vente avait l'an passé permis de verser 4 645 euros aux Restaurants du coeur - la soirée comptera également sur la présence de quelques uns de leurs homologues professionnels des clubs du Comité Côté Basque-Landes.

Julien Peyrelongue (Biarritz Olympique), Jean-JO Marmouyet (Aviron Bayonnais), Julien Tastet (Stade Montois) et Matthieu Lièvremont (US Dax) seront en effet mis en vente pour la bonne cause auprès des supporteurs comme des entreprises qui désireraient organiser un rendez-vous de relations publiques en leur compagnie.
Les fonds récoltés reviendront ensuite à Un maillot pour la vie, qui agit auprès des enfants hospitalisés en leur proposant notamment des moments récréatifs qui changent leur quotidien.

http://www.sudouest.fr/2013/04/21/peyrehorade-40-des-rugbymen-professionnels-a-acheter-1031297-773.php

dimanche 21 avril 2013

Foot : le stéphanois Aubameyang cambriolé

L'attaquant vedette de l'AS Saint-Etienne, Pierre Eymerick Aubameyang, a été privé de la parade organisée dimanche au lendemain de la victoire de son équipe en finale de la coupe de la Ligue pour cause de... cambriolage, a-t-on appris de source policière. Aubameyang a en effet eu la mauvaise surprise, à son retour avec son épouse dimanche matin à son domicile de Fraisses, dans l'agglomération stéphanoise, de constater que celui-ci avait été cambriolé durant la nuit.
Pendant que le joueur de 23 ans soulevait victorieusement samedi soir la Coupe de la Ligue, après avoir fortement contribué à la victoire de son équipe, des cambrioleurs en profitaient pour s'introduire par effraction à son domicile et faire main basse sur plusieurs biens de grande valeur. Les malfaiteurs se sont notamment emparés de trois véhicules du joueur, dont deux berlines de grosse cylindrée et une Aston Martin DB9, que l'attaquant stéphanois avait récemment fait repeindre couleur or. Ils ont également dérobé du matériel hi-fi et plusieurs objets.
Le meilleur marqueur du club a dû renoncer à participer à la fête organisée dimanche après-midi dans les rues de Saint-Etienne en l'honneur de son équipe en raison des formalités consécutives à ce cambriolage, a confirmé son entraîneur Christophe Galtier.
 

Izards. Le parquet saisit la police des polices

Que s'est-il passé le 22 mars lors d'une intervention policière dans le quartier des Izards, à Toulouse ? Lors d'une interpellation menée par la police, une mère de famille se plaint d'avoir été insultée avant que son fils, venu l'aider, soit maîtrisé «violemment» selon cette famille.
L'affaire, révélée par La Dépêche du Midi le 27 mars a donné lieu à un échange entre le procureur Michel Valet et Me Christian Etelin, avocat de la famille qui a porté plainte.
«Toute mise en cause d'un policier ou d'un gendarme pour des comportements contraires à la loi fait systématiquement l'objet d'une enquête. Depuis 5 ans, j'ai saisi des dizaines de fois les services de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) ou de l'IGGN (Inspection de la gendarmerie nationale). Dans quelques cas, ces enquêtes ont abouti à des poursuites pénales ou disciplinaires. Mais dans l'immense majorité, les fonctionnaires de police font honnêtement leur travail. Et ils ne méritent pas les soupçons que laissent planer sur eux les propos de Me Etelin», avait notamment déclaré le procureur dans nos colonnes.
Patron du parquet et donc des services d'enquête, le magistrat soulignait la difficulté du travail engagé dans ce quartier, plaque tournante du trafic de drogue, et devenue une zone de sécurité prioritaire. Des arrestations presque quotidiennes qui tendent les relations entre e une partie de la population et la police. Mais le procureur avait été clair : s'il y avait une faute de la police, il y aurait des poursuites.
Après le dépôt de plainte de la famille, le procureur a confirmé hier qu'il avait saisi la police des polices pour enquêter. «Saisir l'inspection générale des services ne signifie pas que les violences policières sont fondées», insiste Michel valet, demandant «la plus grande prudence» sur cette affaire.
En réalité, saisir la police des polices est le meilleur moyen de clarifier l'intervention du 22 mars. Les «bœufs carotte» comme les surnomment leurs collègues n'ont pas l'habitude d'enquêter à moitié. Et s'ils découvrent des preuves des violences policières, ces enquêteurs n'hésiteront pas à renvoyer devant le parquet les auteurs des éventuelles violences. En attendant, il n'est pas certain que cette décision logique du procureur calme les relations conflictuelles entre policiers et certains habitants du quartier «difficile» des Izards.

Salles-de-Barbezieux (16) Un fourgon brûlé abandonné dans les vignes

L'alerte a été donnée aux gendarmes de la communauté de brigades de Barbezieux-Baignes-Brossac par un automobiliste. Le fourgon fumait encore. Il se trouvait non loin du carrefour de "Chez Grassin" au bord de la D191 en direction de Condéon.
Immatriculé en Charente-Maritime, c'est tout l'avant du véhicule abritant le moteur qui a été détruit. Les sapeurs-pompiers de Barbezieux sont intervenus pour stopper le feu qui couvait encore. Plusieurs ceps du vignoble appartenant à Jean Grassin d'Alphonse ont été endommagés.

En revanche, la partie arrière, réservée aux marchandises était, elle toujours verrouillée. Un coude en cuivre de quelques centimètres dépassant l'habitacle pouvait laisser supposer qu'il s'agit d'un chargement de ce matériau.
Les techniciens d'identification criminelle de la gendarmerie se sont rendus sur les lieux pour procéder aux relevés de traces.
La communauté de brigades des 3B a ouvert une enquête.

http://www.sudouest.fr/2013/04/20/salles-de-barbezieux-16-un-fourgon-brule-abandonne-dans-les-vignes-1030737-1117.php

samedi 20 avril 2013

Macabre découverte à Montreuil

Les policiers de Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ont fait une macabre découverte, jeudi 18 avril, dans un pavillon de la ville.
En pénétrant dans la maison d’une retraitée, âgée de 95 ans, les
ont découvert son corps en état de décomposition. Sa petite-fille, âgée de 42 ans, handicapée mentale se trouvait également dans les lieux.
Une a été ouverte pour déterminer les circonstances du décès de la nonagénaire.

http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93

Cyclomotoriste tué à Ciré d'Aunis (17) : cinq personnes en garde à vue après le délit de fuite

L'accident mortel s'est produit ce samedi sur une route départementale à Ciré d'Aunis, à une dizaine de kilomètres de Rochefort. Le corps d'un homme a été trouvé mort près d'un scooter.
Cinq personnes ont été placées en garde à vue ce samedi après-midi.

Selon nos sources, la voiture qui est entrée en collision avec le deux-roues serait une Renault Megane, abandonnée sur place après le drame.
Une seconde voiture, une Peugeot 106 a également été retrouvée sur les lieux, ce véhicule qui arrivait en face du cyclomotoriste à terre n'aurait pu l'éviter. On ignore les circonstance précises du décès, lors du premier ou du deuxième choc. On ignore aussi l'identité de la victime, un homme d'une trentaine d'années, qui n'avait pas de papiers sur lui.

Un jeune livreur qui effectuait sa tournée ce samedi non loin des lieux du drame a confié à Sud Ouest avoir vu un homme et une femme en train s'enfuir en courant en direction d'Aigrefeuille quelques minutes après l'accident. Selon des sources proches de l'enquête lorsque les secours sont arrivés sur place, il n'y avait plus personne dans la Megane, une voiture de location.

"Tout laisse à penser que la victime, pas encore formellement identifiée, était le conducteur du scooter et que le conducteur de la voiture se trouve parmi les gardés à vue", a-t-on précisé au parquet, qui évoque une affaire "très complexe" et un accident sans "témoin direct".
L'enquête a été confiée à la gendarmerie de Rochefort.


http://www.sudouest.fr/2013/04/20/cyclomotoriste-tue-a-cire-d-aunis-17-des-gardes-a-vue-apres-le-delit-de-fuite-1030844-1306.php

Montauban. Il s'en prend aux pompiers venus secourir sa compagne

Dans la nuit de mercredi à jeudi, les pompiers étaient appelés sur une péniche, à Port canal, pour soigner une dame, sous l'emprise de l'alcool, qui s'était blessée au bras, en donnant un coup-de-poing dans une vitre. Au cours de l'intervention des pompiers, le compagnon de cette dernière jouait les perturbateurs, ce qui amenait les pompiers à appeler la police en renfort. L'homme sous l'emprise de l'alcool n'appréciait pas du tout l'arrivée des policiers et s'en prenait à ces derniers, qui eurent beaucoup de mal à le maîtriser. L’individu violent était immédiatement placé en garde à vue pour état alcoolisé, doublé de détention de 80 g de résine de cannabis. Il est poursuivi pour rébellion, violence contre personnes dépositaires de l'autorité publique et possession de résine de cannabis. C'est la deuxième fois cette semaine que les pompiers et les policiers sont pris à partie, alors qu'ils viennent porter secours à des personnes. En effet, deux jeunes filles complètement ivres qui s'étaient attaquées violemment aux pompiers et aux policiers, au cours de l'incendie rue du Jeu de paume avaient été placées en garde à vue.

http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/20/1610508-montauban-prend-pompiers-venus-secourir-compagne.html

Marmande:1 homme s'immole par le feu

Un homme de 38 ans, qui souffrirait de problèmes psychologiques, s'est immolé par le feu ce soir sur les bords de la Garonne à Marmande (Lot-et-Garonne), a-t-on appris auprès du maire de la ville et des pompiers. Cet homme, originaire du marmandais s'est aspergé d'alcool avant d'y mettre le feu, selon le maire PS de la ville, Gérard Gouze.

Le parquet d'Agen a indiqué avoir ouvert une enquête et ordonné la mise à disposition du corps en vue d'une autopsie. Des enquêteurs techniciens en investigation criminelle étaient sur place en début de soirée, ont précisé les gendarmes. A l'arrivée des secours, le suicidé était en grandes difficultés respiratoires, selon les pompiers. Il est décédé sans que l'on connaisse à ce stade les motivations de son geste, après sa prise en charge par le SMUR.



http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/19/97001-20130419FILWWW00622-marmande1-homme-s-immole-par-le-feu.php

Pays basque : environ 500 kilos de produits stupéfiants saisis

Ce jeudi soir, vers 21 heures, un individu circulant dans la commune d'Urrugne, sur la RN10 (à proximité du supermarché Leclerc) a refusé de se soumettre à un contrôle routier. Un premier véhicule de la Brigade anti-criminalité (BAC) de Saint-Jean-de-Luz, positionné au lieu-dit Souhara, a alors déployé une herse, ce dispositif muni de pointes verticales, destiné à arrêter la course d'un véhicule en fuite.
Le véhicule du fuyard a donc été immobilisé, mais son conducteur n'a pas pour autant renoncé à prendre la fuite, ce qu'il a tenté de faire cette fois à pied, mais il a été rapidement stoppé par les hommes de la BAC et interpellé. S'il n'avait pas été arrêté par l'action de la première voiture, un deuxième véhicule de la BAC était positionné plus loin, qui aurait permis de mener à bien l'interpellation.

Il a été trouvé dans le véhicule de l'individu plusieurs centaines de kilos de produits stupéfiants, environ 500 kilos. Le volume transporté a empêché qu'il ne soit dissimulé dans des caches du véhicule. L'individu interpellé est d'origine étrangère, et résiderait éventuellement dans la région parisienne. Il a été placé en garde à vue.

http://www.sudouest.fr/2013/04/19/urrugne-environ-500-kilos-de-produits-stupefiants-saisis-1029574-4018.php

vendredi 19 avril 2013

Forbach : arsenal et pharmacie chez le dealer

Un simple contrôle a permis, mardi soir, aux policiers de Forbach de mettre fin au commerce d’un dealer. L’affaire démarre avec l’interpellation d’un homme venant d’acheter une dose d’héroïne pour son ex-compagne toxicomane. Placé en garde à vue, il livre nom et adresse du fournisseur. Dans la foulée, les policiers se précipitent au foyer Adoma de Forbach, où loge le présumé dealer. Sur lui, ils trouvent 27,7 g d’héroïne. Mais une grosse surprise les attend lors de la perquisition des pièces occupées par ce trentenaire.
Les enquêteurs découvrent un véritable arsenal, ainsi qu’un stock important de médicaments : produits de substitution et neuroleptiques. La trouvaille est impressionnante : 697 plaquettes de Subutex, 130 flacons de Méthadone, 4 boîtes de Lexomil, 98 plaquettes de Tercian, une carabine à plomb, un 22 Long Rifle, une réplique de fusil d’assaut de type Kalachnikov et d’un fusil à pompe, un revolver garni, un pistolet automatique, des crans d’arrêt, des cartouches de différents calibres.
Ils trouvent aussi un pochon de cocaïne, une fausse Rolex et deux autos radios. « Une épicerie de la délinquance », aux dires du président Deiss, devant lequel le dealer a comparu, hier, au tribunal de Sarreguemines. Pour sa défense, l’homme se présente comme une simple « nourrice », acceptant de garder chez lui des produits que lui ramènent des gens. Il stocke, revend et se prend une petite marge lors de la transaction pour arrondir ses revenus puisqu’il vit du RSA. Quant aux armes trouvées dans sa chambre, il se défend de revendre et se présente comme un simple « collectionneur passionné. » Hier, le tribunal a renvoyé l’affaire concernant le dealer présumé au 16 mai et a décidé, en attendant, de le maintenir en détention provisoire. L’homme a demandé un délai pour préparer sa défense.
Quant à l’acheteur de la dose, Jean-Pierre Bischoff, il avait un casier déjà chargé. Il a été condamné à six mois de prison ferme, mais est ressorti libre du tribunal.

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/04/19/arsenal-et-pharmacie-chez-le-dealer

Rozelieures : accident fatal à un motard

En moins d’une semaine, les routes du Lunévillois, en Meurthe-et-Moselle, auront été fatales à deux motards.
Après l’accident d’Hudiviller samedi qui a couté la vie à un jeune homme de 28 ans, c’est un sexagénaire qui est décédé hier soir sur la RD22, à quelques dizaines de mètres de l’entrée de l’agglomération de Rozelieures, dans le Bayonnais.
Alors qu’il circulait dans le sens Bayon-Rozelieures, le conducteur a perdu le contrôle de sa puissante moto à la sortie d’une courbe à gauche pour des raisons indéterminées que l’enquête aux mains des gendarmes de la BMO de Lunéville et de la COB de Blainville-sur-l’Eau, tentera de déterminer.
Un automobiliste a découvert la moto et le pilote dans le fossé à droite de la route, il a donné l’alerte vers 21 h 30.
A l’arrivée des sapeurs-pompiers de Bayon et de Lunéville, sous l’autorité du capitaine Feivet, chef de groupe, la victime était en arrêt cardio-respiratoire. Malgré leurs efforts, ils n’ont pu le réanimer.

http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/04/19/rozelieures-accident-fatal-a-un-motard

Cameroun. Les 7 otages français, dont 4 enfants, libérés après deux mois de captivité

La famille de 7 otages français détenue depuis deux mois par un groupe islamiste nigérian a été libérée et remise aux autorités camerounaises dans la nuit de jeudi à vendredi. C’est le président du Cameroun lui-même, Paul Biya, qui a annoncé la nouvelle dans un communiqué, précisant que « M. Tanguy Fournier, son épouse Alban, son frère et les quatre enfants sont sains et saufs ».
Tanguy Fournier était employé du groupe GDF Suez à Yaoundé où il vivait avec son épouse et ses quatre enfants, âgés de 5 à 12 ans. Son frère, Cyril Moulin-Fournier, les avait tous rejoints pour les vacances. La famille française avait été enlevée le 19 février dernier près d’un parc national à Dabanga, dans le nord du pays.

L'Elysée confirme

Les ravisseurs, se réclamant de la secte islamique Boko Haram, active dans le nord du Nigeria, avaient diffusé deux vidéos de leurs otages ces dernières semaines, exigeant la libération de membres de leurs groupes détenus au Nigéria et au Cameroun.
De son côté, l’Elysée a confirmé la libération des sept français dans un communiqué ce vendredi matin, précisant qu’ils étaient bien en bonne santé et que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius devait se rendre au Cameroun au plus vite. La famille Fournier sera rapatriée très bientôt en France.
http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/19/1609767-cameroun-7-otages-francais-dont-4-enfants-liberes-apres-deux.html

Carcassonne : braquage éclair matinal au Manège à bijoux de Leclerc

Il était 9 h 50, hier, lorsque quatre hommes armés de pistolets mitrailleurs ont fait irruption dans la grande surface. Les malfrats ont tenu en respect les clients qui se trouvaient sur les lieux, pendant que l’un d’eux a sauté par-dessus le comptoir du Manège à Bijoux.
Tous à terre…" Hier, peu avant 10 h, quatre hommes encagoulés ont fait irruption dans la galerie marchande du centre Leclerc, qui avait ouvert ses portes depuis moins d’une heure. Armés de pistolets mitrailleurs, dont on ne sait pas s’ils étaient factices ou non, les malfrats ont tenu en respect les clients qui se trouvaient sur les lieux, pendant que l’un d’eux a sauté par-dessus le comptoir du Manège à Bijoux, pour briser plusieurs vitrines qui contenaient des bagues, des chaînes et des bracelets en or. Selon nos informations, le préjudice avoisinerait quelques milliers d’euros.
Les malfaiteurs ont pris un otage

"On s’est replié et on est resté au sol. Ils avaient des cagoules, mais l’un d’eux était habillé tout en rouge. Je me souviens qu’un des braqueurs a donné un coup de crosse à un mec", raconte un témoin de cette attaque à main armée. Un braquage éclair, à l’issue duquel les malfaiteurs ont pris un otage, - il sera vite libéré -, pour assurer leur fuite par une issue de secours, qu’ils ont pu ouvrir en brisant une chaîne.
Une course folle
Sur le parking, où les voleurs ont fait tomber une partie de leur butin, un cinquième homme les attendait dans une Renault Mégane, qui est partie en trombe vers le Pont Rouge en empruntant la rocade. À leurs trousses, une patrouille de police s’est retrouvée bloquer par un bus dans la circulation, alors que les braqueurs prenaient tous les risques en doublant les véhicules par la droite. Une course folle, durant laquelle un cycliste a failli être renversé. Une automobiliste a même eu son rétroviseur arraché lors d’un dépassement hasardeux des fuyards.
Asperger la voiture d’essence
Moins de dix minutes après le braquage, c’est à 9 h 57 que les pompiers ont été alertés, alors que la Renault Mégane des braqueurs, une voiture volée, était la proie des flammes dans une petite impasse à hauteur de la rue d’Ulm, à Grazailles. "Ils sont venus brûler la voiture en bas de chez moi. Là, ils n’étaient que trois : un noir et deux Européens, sans cagoule… Mon voisin était à la fenêtre et il a vu l’un d’eux prendre un bidon et asperger la voiture d’essence. Il leur a dit d’arrêter, mais ils ont continué et sont partis en courant", indiquait, hier, une utilisatrice des réseaux sociaux.
Le gang taperait soit le matin, soit vers 18 h 30…
Tout comme à Grazailles, où la voiture a été détruite par les flammes, les policiers de l’identité judiciaire ont procédé aux constatations d’usage. Les bandes vidéos des caméras de surveillance du magasin ont également été saisies afin d’étudier la scène de braquage.
Hier, le parquet de Carcassonne a dessaisi les policiers de la préfecture audoise et confié l’enquête à leurs homologues de l’antenne perpignanaise du SRPJ de Montpellier. D’après nos informations, ce braquage pourrait correspondre à d’autres attaques à main armées, commises selon le même mode opératoire fin 2012, aux Manèges à bijoux des Leclerc du Vaucluse (Apt, Cavaillon), des Bouches-du-Rhône et dans d’autres départements du sud-est. Le gang taperait soit le matin, soit vers 18 h 30…

http://www.midilibre.fr/2013/04/18/braquage-eclair-matinal-au-manege-a-bijoux-de-leclerc,681305.php

Explosion de l'autocuiseur : "ce n'est qu'un stupide accident du travail"

Certains garderont longtemps les séquelles de cette matinée de formation sur le campus de Leioa, situé à une dizaine de kilomètres de Bilbao. Hier, aux alentours de 10 heures, cinq apprentis se sont violemment ébouillantés en manipulant un autocuiseur industriel dans les cuisines du lycée hôtelier de l’Université du Pays basque.
Un accident aussi spectaculaire que rarissime, du moins sur un lieu de formation. Par chance, ces apprenants, âgés de 19 à 24 ans, s’en sortent avec quelques brûlures, bien que parfois importantes.
Deux jeunes apprentis de l’Université des métiers de Bayonne font partie des blessés. Un jeune homme, employé dans une charcuterie de Larressore, et une jeune femme originaire de Tarbes. Tous deux sont en quatrième année de formation – charcuterie, traiteur – en alternance.

  • Un monstre de 120 litres
Hier, c’était leur troisième jour de stage en Biscaye. Au total, onze étudiants bayonnais suivent en ce moment à Leioa un apprentissage d’une semaine dans le cadre d’échanges transfrontaliers. « Ce ne sont pas des débutants. Ce qui est arrivé hier, n’est qu’un stupide accident du travail », martèle Sauveur Lagourgue, le président de la Chambre de métiers. Rencontré à Bayonne, sur les marches du centre de formation flambant neuf – inauguré l’an dernier – l’homme raconte la scène rapportée par l’un de ses collègues présent sur place.

Au moment des faits, ils sont une poignée à s’affairer autour de cet immense autocuiseur, un monstre d’une capacité de 120 litres. Quand l’un de ces apprentis, voulant évacuer la buée qui perle sous le compteur, se saisit du couvercle. Puis, sans réfléchir, l’ouvre. « Sans doute n’a-t-il pas réalisé qu’à l’intérieur, la pression était énorme », tente de justifier Sauveur Lagourgue.
« La vapeur a jailli à 2 ou 3 mètres et l’eau bouillante a débordé partout. C’est ce qui a ébouillanté les jeunes », reprend-il. Cinq des vingt élèves présents dans la salle reçoivent des éclaboussures au visage, aux bras, au dos.
  • En observation
Affolés par les hurlements, les étudiants croient à une explosion. La nouvelle se répand comme une traînée de poudre via les réseaux sociaux. Rapidement, les secours arrivent sur les lieux.
Un hélicoptère atterrit même sur la pelouse du campus afin d’évacuer une jeune femme – la plus grièvement touchée des cinq victimes – vers le service des grands brûlés de l’hôpital de Cruces de Barakaldo (banlieue de Bilbao). 14 % de la surface de son corps a été brûlée aus 2e et 3e degrés. Son pronostic vital n’est pas engagé.

Blessés plus légèrement, trois autres jeunes, dont les deux apprentis de la Chambre des métiers, devraient rester en observation au service de chirurgie réparatrice de Cruces jusqu’à la fin de la semaine. Quant aux neuf autres stagiaires bayonnais, ils devaient reprendre la formation ce matin à Leioa.

http://www.sudouest.fr/2013/04/18/explosion-de-l-autocuiseur-ce-n-est-qu-un-stupide-accident-du-travail-1028346-4018.php

jeudi 18 avril 2013

Morbihan. 84 hectares brûlés sur le camp de Saint-Cyr

Mercredi soir, un feu s’est déclaré entre Beignon et Campénéac. Une fusée éclairante lancée lors d’un exercice de tir des militaires des écoles de Saint-Cyr serait à l’origine de l’incendie qui a détruit 84 hectares d’espaces naturels.
Hier, vers 23 h 00, un important incendie s’est déclaré entre Beignon et Campénéac, lors d’un entraînement des militaires du 3e Rima des écoles de Saint-Cyr. C’est une fusée éclairante, lancée par les militaires pour éclairer l’exercice de tir, qui a déclenché l’incendie dans une zone de réceptacle de tirs, au cœur de la zone militaire, à environ 6 km de la départementale 24. Aucune habitation ne se trouve à proximité et la zone est inaccessible au public. Aucun blessé n’est à déplorer.
Ca brûle toujours
À 11 h, la zone brûlait toujours, sous haute surveillance des pompiers. Ils ne peuvent en effet pas accéder à ce terrain de réception des tirs, dont l’accès est strictement interdit, car il s’y trouve sans doute des munitions non explosées. « On attend que le feu s’éteigne de lui-même. Ce sont les conditions météo qui détermineront quand cela va s’arrêter », explique le commandant Maurice Joly, qui commande toutes les opérations de secours sur le site. Le vent de sud est et la pluie en fin d’après-midi annoncés aux prévisions météo devraient contribuer à enrayer l’incendie.
57 pompiers et onze engins
Cinquante-sept sapeurs-pompiers de Beignon, Ploërmel, Guer, Campénéac, de la section incendie de Saint-Cyr et des Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) d’Ille-et-Vilaine se relaient sur place depuis 23 h 30. Ils surveillent la zone avec huit engins du SDIS du Morbihan, un camion du SDIS d’Ille-et-Vilaine et deux engins de la section incendie de Coëtquidan.
84 hectares en fumée
Ce matin, le bilan est lourd puisque 84 hectares de végétation rase et arbustive sont partis en fumée sur cette zone qui n’est pas boisée.
 

Lille. Des skinheads attaquent et saccagent un bar gay

Un bar gay de Lille a été pris pour cible ce mercredi soir par un groupe de skinheads. Les gérants de l’établissement ainsi qu’un employé ont été molestés.
« Quatre hommes, des skinheads, ont envoyé des tables et des chaises dans les vitrines, avant de s'en prendre aux clients attablés en terrasse », explique France Bleu Nord. Le bar Vice Versa accueille ouvertement une clientèle gay et pour son gérant, les intentions des agresseurs ne faisaient aucun doute : « Ils sont venus pour 'casser du pédé', ils l'ont dit en ces termes », affirme-t-il.
Les quatre hommes ont ensuite été interpellés par la police dans une rue voisine. Cette violente agression s’ajoute à une longue liste d’incidents qui ont émaillé ces dernières semaines le débat sur le Mariage pour tous. Après cette nouvelle attaque à Lille, la Fédération LGBT (fédération des associations et centres lesbiens, gays, bi et trans en France) parle de « violences inacceptables (qui) interviennent dans un climat de harcèlement, de manifestations de la part des opposants qui ont décomplexé l'expression d'une homophobie désormais revendiquée ».


http://www.ladepeche.fr/article/2013/04/18/1608767-lille-des-skinheads-attaquent-et-saccagent-un-bar-gay.html

Ligonnès: une nouvelle piste écartée

L'audition mardi à Munich d'une ancienne maîtresse allemande de Xavier Dupont de Ligonnès, suspecté du meurtre à Nantes en avril 2011 de sa femme et de ses quatre enfants et introuvable depuis, n'a pas donné de nouvelle orientation à l'enquête, a indiqué ce soir le parquet de Nantes.

Tout en confirmant que l'audition de cette femme prénommée "Claudia", révélée mercredi par Ouest-France, avait bien eu lieu, Fabienne Bonnet, procureur adjoint de Nantes, a indiqué qu'il n'y avait "pas d'orientation nouvelle" à l'enquête qui en découlait.
"C'était une audition comme une autre, on en a fait davantage état parce qu'il y avait eu cette émission (de recherche en Allemagne, ndlr) qui avait été programmée (puis déprogrammée, ndlr), du coup ça avait fait un peu de tapage médiatique, mais c'est une audition comme une autre, comme il y en a eu des centaines depuis le début de l'affaire, il n'y a rien de plus à en dire que pour les autres témoignages", a souligné Bonnet.

Le témoignage de cette femme, qui aurait pu avoir été contactée par Xavier Dupont de Ligonnès, comme l'ont été plusieurs autres de ses anciennes maîtresses, peu de temps avant le drame puis sa disparition, manquait aux enquêteurs pour compléter l'emploi du temps du suspect lors des semaines cruciales précédant le meurtre puis sa disparition. Après deux années d'enquête, presque jour pour jour, les corps des victimes ayant été découverts le 21 avril 2011, aucune trace de Dupont de Ligonnès, ni vivant ni mort, n'a encore été retrouvée.

Xavier Dupont de Ligonnès n'a plus donné signe de vie après avoir quitté un hôtel Formule 1 à Roquebrune-sur-Argens (Var), le 15 avril 2011 au matin. Dans la poursuite de l'enquête, outre l'audition de "Claudia", de nouvelles fouilles sont programmées d'ici l'été dans le sud-est, a confirmé Mme Bonnet mercredi.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/04/17/97001-20130417FILWWW00626-ligonnes-une-nouvelle-piste-ecartee.php

Meurtre d'Alexandre Junca : Claude Ducos veut être libéré

Mis en examen comme trois autres personnes pour "assassinat de mineur de 15 ans accompagné d'acte de torture et de barbarie" et "séquestration en bande organisée" et écroué au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan depuis samedi 6 avril, Claude Ducos vient de faire appel de son placement en détention provisoire, a confirmé ce mercredi le parquet général de la cour d'appel de Pau.
"A ce jour, c'est le seul des quatre mis en examen écroués à avoir fait appel de son placement en détention provisoire", a-t-on précisé au parquet général.

La requête de Claude Ducos sera examinée mardi prochain, dans la matinée, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau.
On ignore pour l'instant si Claude Ducos sera présent ou s'il sera entendu par visioconférence depuis la prison montoise.
A nouveau sollicitée, son avocate, Me Loréa Chipi, ne souhaite toujours pas s'exprimer.

 http://www.sudouest.fr/2013/04/17/meurtre-d-alexandre-junca-claude-ducos-veut-etre-libere-1028133-5087.php

mercredi 17 avril 2013

Procès de l’A13: de 14 à 30 ans de prison requis contre 8 des accusés

De 14 à 30 ans de prison ont été requis mercredi contre 8 jeunes hommes des Mureaux (Yvelines), jugés pour le meurtre de Mohamed Laidouni, un automobiliste de 30 ans originaire du Chambon-Feugerolles (Loire) battu à mort sous les yeux de sa famille sur l’autoroute A13 en 2010. Verdict prévu vendredi.
L’avocate générale a également requis 4 ans de prison, dont un avec sursis, contre la conductrice de la Renault Clio qui avait eu l’accident avec le véhicule de la famille de la victime, à l’origine de la rixe mortelle.
L’accusation a justifié la sévérité de ses réquisitions, insistant sur «l’intention de tuer» des accusés, réfutant la thèse d’une «simple bagarre» qui a mal tourné.

Mohamed Laidouni n’est pas mort d"une vilaine chute». Il a été «exécuté», «ils l’ont lynché au sol», «on a choisi de «s’acharner sur lui sans aucune limite», a asséné l’avocate générale pour entamer son réquisitoire devant des accusés impassibles, recroquevillés sur leur banc.
Ces hommes «étaient animés de l’intention de tuer», a-t-elle insisté.
L’avocate générale a fustigé l’attitude des accusés qui ont minimisé leur responsabilité devant la cour.


«Ils font partie de la même bande, entre eux gouverne la loi du silence, dans les quartiers on ne parle pas», a-t-elle déploré.
«Les peines requises sont extrêmement lourdes. C’est la dictature de l’émotion qui a joué», a réagi Me Jean-Christophe Tymoczko, un des conseils des accusés.
«Le problème est que tout le monde peut s’identifier à Mohamed, l’automobiliste sans histoire victime d’un malheureux accident qui dégénère», a-t-il souligné.
«Il faudra quand même que la cour isole les responsabilités. On sait très bien qu’ils ne sont pas tous impliqués de la même manière», a relevé Me Aurélien Barbaut, autre avocat de la défense.
Le procès se poursuivait avec les premières plaidoiries de la défense. Verdict prévu vendredi.


http://www.leprogres.fr/loire/2013/04/17/proces-de-l-a13-de-14-a-30-ans-de-prison-requis-contre-9-des-accuses